
« Projet d’avenir pour Waldighoffen »
Introduction
Que l’on se sente concerné par la vie politique ou pas, on ne peut que constater que nos sociétés modernes sont à la croisée des chemins. La France continue de sombrer dans le « Classement des pays par indice de la démocratie ». Désormais, des pays comme le Chili, le Costa Rica ou le Botswana sont devant la France qui occupe une honteuse 29e place, avec une note qui en fait une démocratie imparfaite.
Même dans le « Classement des pays par le bonheur qu’on a à y vivre » la France est 24e position, derrière des pays comme les Émirats arabes, le Mexique ou la République tchèque. Quant au classement des PIB, tout porte à croire que l’Inde va nous prendre la 6e place que nous occupions encore en 2018.
J’ai beau chercher des aspects positifs pour relever un peu la tête, mais que ce soit au niveau de la dette, du chômage ou des exportations, je n’ai aucune bonne nouvelle à présenter pour blanchir un tantinet soit peu ce triste tableau. La France ne traverse pas une crise… nous assistons à la fin d’un système, il faut en avoir conscience. Qui peut croire qu’on pourra un jour rembourser plus de 2 400 000 000 € de dettes nationales ?
Face à ce constat, la question essentielle à se poser est : que puis-je faire ?
Dans le système actuel, la seule et unique possibilité qui s’offre à nous, c’est de confier notre pouvoir de citoyen à la personne que l’on jugera la plus compétente, sans que cette personne n’ait le moindre compte à nous rendre. La seule possibilité qui s’offre à nous si nous estimons qu’il ne fait pas le travail attendu, c’est d’attendre la prochaine élection pour ne plus voter pour lui.
Ne faut-il pas, pourtant, faire preuve d’un minimum de lucidité ? Chacun des derniers présidents de la France était « l’homme de la situation » au moment de son élection. On voit le résultat ! Emmanuel Macron a obtenu 18,19 % des votes des inscrits. L’abstention, les blancs et les nuls étaient à 25 % (sans compter les 9,5 millions d’électeurs potentiels, non inscrits [3 millions] ou mal inscrits [6,5 millions]) lors du premier tour de l’élection présidentielle. Ceci alors même qu’il a fait l’objet d’une couverture médiatique indigne d’une démocratie digne de ce nom. Ce score de moins de deux électeurs sur dix (sans tenir compte des non ou mal inscrits), très inférieur à l’abstention, ne l’empêche pas de disposer de tous les pouvoirs pour imposer sa minorité. Vous avez dit démocratie ? Combien d’entre-nous ont voté la Constitution de 1958 ? Ceux qui ont aujourd’hui 83 ans ou plus… Qui bloque toute évolution constitutionnelle ? Ceux qui en profitent, ceux à qui nous nous sommes obligés d’abandonner notre pouvoir de citoyen.
Face à ce constat d’impuissance politique, certains attendent une crise qui viendra balayer ce système moribond et autodestructeur, d’autres pensent à une révolution. Dans ces deux cas, il faudra s’attendre à beaucoup de souffrances et de violences et nombre de nos certitudes absolues d’aujourd’hui ne seront, alors, plus que souvenirs. Une dernière alternative réside dans la capacité de résilience des citoyens et une reprise du pouvoir par la base, c’est-à-dire depuis les communes… c’est la piste que nous vous proposons.
Personnellement, je pense qu’une personne, aussi compétente soit-elle, ne pourra rien faire seule. Désormais, les individus qui composent une société moderne ont atteint un degré d’évolution et de formation qui fait qu’ils n’entendent plus renoncer à leur pouvoir de citoyen pour le confier à qui que ce soit. En 1958, les élus étaient ceux qui avaient fait des études… aujourd’hui, même ceux qui n’ont pas fait d’études en savent plus que les élus d’après-guerre.
Au niveau communal, le maire sortant et son 1er adjoint pensent, raisonnent et fonctionnent sur le modèle de ce système désormais archaïque, centralisateur dans lequel il faut se soumettre aux décisions de Paris ; et nous verrons qu’ils se sont effectivement soumis… aussi nuisibles et stupides qu’aient pu être ces décisions venues « d’en haut ».
Quant aux raisons qui les conduisent chacun à mener une liste différente, ce n’est pas une opposition de vue sur un projet, c’est juste un autre exemple de ce qui fait aussi très mal à notre pays, une question autour de la taille de leur ego… et qu’importe l’avenir de Waldighoffen.
Les concitoyens qui forment la liste « Waldighoffen, réveille-toi !», pensent que c’est désormais par l’implication de tous les citoyens et dans le consensus que l’on fait société et qu’il faut avoir le courage de s’affirmer pour préserver ses intérêts.