Épisode 1

On le sait, la planète brûle, mais nous sommes désormais dans une société où la puissance de l’argent prime sur l’humain, sur la nature et même sur le rationnel… Eh oui, pour faire de l’argent, même le rationnel est remis en question.

Tout d’abord, posons-nous la question du point de vue stratégique en cas de guerre ou d’un cataclysme majeur. Qu’est-ce qui serait le plus adapté entre quelques centrales qu’on peut bombarder ou qui s’écroulent et des milliers de stations autonomes plus résistantes et, en tout cas, plus faciles à remettre en route ? 

Du point de vue de la responsabilité transgénérationnelle, vaut-il mieux utiliser des énergies fossiles qui polluent sur le long terme, l’énergie nucléaire qui produit des déchets que des générations entières de nos descendants auront à gérer ou opter pour des énergies renouvelables qui ne laisseront aucun ou très peu d’impact sur la nature ?

Du point de vue de la souveraineté énergétique, vaut-il mieux continuer à acheter du pétrole et du gaz dans les pays du golf ou en Russie, exploiter des mines d’uranium dans des conditions honteuses en Afrique ou être totalement autonome grâce aux énergies renouvelables ?

Pourquoi alors nos élus ne font-ils pas comme les Chinois en misant le tout sur les énergies non renouvelables et notamment l’hydrogène ? Parce que les intérêts financiers en jeu sont énormes à la fois pour les actionnaires qui verraient fondre une manne financière et pour l’état, qui ne pourrait plus taxer sans avoir à fournir des explications. Comment, en effet, justifier de taxer de l’hydrogène non polluant et produit localement ?

La France, comme d’autres pays, prend des engagements sur la réduction du gaz carbone (accord de Paris) qu’elle ne tient aucunement. Comme l’engagement n’est pas contraignant, ça ne porte aucune conséquence. D’autres pays, comme les USA contestent même les causes du réchauffement climatique et s’obstinent sur le carbone (ce qui permet de se faire une idée sur les intérêts qui gouvernent réellement le pays…). Que faut-il faire alors ?

La réponse est simple : FAIRE NOTRE PART, à l’image de la légende du colibri que raconte Pierre Rahbi.

Il apparait qu’aujourd’hui l’hydrogène est une solution d’avenir qui, non seulement, ne polluera plus la planète, mais permettra aussi des productions autonomes. On comprend qu’une telle alternative puisse déplaire aux grosses entreprises qui ne savent plus comment résister à cette réalité autrement qu’en essayant de freiner son développement en attendant de faire main basse sur le marché.

Nous verrons, dans un prochain article, que, non seulement, l’hydrogène est déjà une solution, mais qu’elle a encore une marge de progression fantastique.