C’est reparti. Ainsi que je l’avais relevé dans l’une de mes dernières interventions, la « compétence et l’expérience » de M. Schielin sont telles qu’il a fait en sorte d’invalider lui-même son élection… et ce n’est que justice. Quand on en arrive à sortir un tract de caniveau et à diviser ainsi la population, c’est qu’il est grand temps de passer la main pour que d’autres prennent de la hauteur et remettent du lien dans notre village.
Comme beaucoup le savent déjà, M. Riegert a très justement fait un recours suite à la distribution du tract, « petit » par son contenu, évoqué ci-dessus. L’audience s’est tenue devant le tribunal Administratif de Strasbourg le 24 septembre et l’Arrêt est en délibéré, mais les faits (la distribution du tract de dernière minute et son contenu infamant…) ont conduit le Rapporteur à demander l’annulation du scrutin. Il semble bien qu’un troisième tour se profile à l’horizon et M. Schielin le sait très bien… D’où ce tract de campagne réalisé dans l’urgence et rebaptisé fort opportunément « Petit Reflet ». On ne recule devant aucune « petite » économie…
Car très astucieusement, les coûts de conception et d’impression (papier glacé 135g sur toutes les pages, quadri R/V, quand ce sont les autres qui payent, le luxe apparait vite…) seront supportés par la commune (et donc, nos impôts) et non par le candidat. Il n’est d’ailleurs pas exclu que cette parution fasse, elle aussi, l’objet d’un litige plus tard. Incompétence, quand tu nous tiens. Mais revenons au petit contenu, tout à la gloire de l’équipe élue, du « Petit Reflet ».
Petit… Petit comme le « Mot du maire » qui annonce des évidences comme « Je serai le maire de tous » ? Ah bon, parce qu’il serait possible de n’être que le maire de ces 288 (sur 1550…) électeurs qui ont voté pour lui ? Comme son explication ridicule sur les raisons d’être d’un « Petit Reflet » qui retrouvera son nom « reflet » dès la prochaine parution… donc après l’élection. C’est cette explication qui rend d’ailleurs le tract très litigieux du point de vue électoral.
Petit comme son poste d’assesseur à la Communauté de commune ? Nous étions un bourg centre d’une communauté de communes efficace, nous ne sommes plus rien dans ce truc surdimensionné lui-même noyé dans un autre machin grotesque où notre maire inspire si peu confiance qu’on ne lui a surtout pas proposé une vice-présidence… En fait, nous élisons un maire, mais ce sont d’autres qui décideront de la plus grande partie des choses qui nous concernent… À plus forte raison quand on a un maire qui se couche et qui rentre à la niche quand on l’y renvoie. Ça ne l’empêchera pas de faire de beaux sourires pour couper le ruban du nouveau périscolaire tout à l’heure et de se sustenter à l’apéritif qui, du coup, ne sera même pas servi par un commerçant de Waldighoffen…
Petit, comme le taux de lecture d’un nième magazine éco que plus personne ne lit, qui détruit des arbres et pollue nos boites aux lettres, pour mettre en avant les offres de Waldighoffen ? Par exemple, cette capacité qu’ont nos commerçants à servir des apéritifs lors d’inauguration, notamment à Waldighoffen.
Petit, comme l’aire de jeux qui attend depuis la campagne 2014 ?
Petit, comme le projet de verger communal ou celle d’un système d’alerte tout droit sortis des propositions de campagne de l’équipe Waldighoffen, réveille-toi !. À défaut d’avoir des idées, on peut se servir de celles des autres et je suis content de voir nos idées faire des émules… Il est cependant plus ingénieux d’opter pour l’original que sur la copie ?
Au fait, si quelqu’un pouvait signaler à M. Schielin que la Région Alsace n’existe plus… (page 6, commune nature).
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