Dura lex, sed lex !

Voilà donc le maire sortant, pourtant ancien Secrétaire général de mairie, qui a ainsi organisé et connu tant d’élections dans le cadre de son travail, se faire rattraper par la patrouille pour ne pas avoir respecter le code électoral. Dire qu’à longueur de tract il vantait son expérience et sa compétence… On voit le résultat.

Ne nous trompons pas, il est le seul et unique responsable de son échec ! On ne peut pas, comme il l’a fait, calomnier un concurrent, sans que celui-ci ait la possibilité de s’expliquer. Je trouve que M. Riegert a été bien sympa de ne déposer qu’un recours contre l’élection, une plainte en diffamation aurait provoqué une sanction autrement plus conséquente…

Que va-t-il se passer maintenant ?

M. Schielin dispose d’un délai pour faire appel de la décision du tribunal administratif et reste le maire de Waldighoffen jusqu’à la fin des recours.

Est-il légitime qu’il fasse appel ? La décision lui appartient, c’est clair. Mais les chances de remporter l’adhésion des juges en appel sont plus qu’infimes : les faits sont établis, incontestables et ne souffrent d’aucune interprétation possible. M. Schielin le sait très bien, lui qui a pris comme avocat une pointure du barreau, au demeurant, pourfendeur du droit local (pardonnez-moi de laisser mon âme d’Alsacien déborder dans mon appréciation…).

Mettra-t-il l’intérêt de Waldighoffen au cœur de sa réflexion ?

Notre commune est doublement pénalisée par son action. D’abord, il y a son échec patent à faire peser Waldighoffen dans la l’inique communauté de communes, et maintenant il y a l’annulation de son élection. Lui qui écrivait dans son fumeux (et fameux) tract-poubelle, « (…) avec pour seuls objectifs le bien-être et l’intérêt de notre village (…) » se mettra-t-il enfin en phase avec ses écrits ?

S’il place sa rancœur et sa haine envers M. Riegert au premier plan, il fera appel et sonnera le début d’une période très compliquée pour notre commune. Sans plus aucune légitimité, il ne pourra que gérer le quotidien, les employés communaux seront au plus mal, car rien ne pourra avancer et il régnera une ambiance détestable, les habitants se diviseront et à l’arrivée, nous perdrons tous, un peu de notre âme villageoise…

J’appelle donc M. Schielin à tirer les conséquences de son désastreux tract diffamatoire de dernière minute et d’accepter le jugement. Je lui donne rendez-vous pour le troisième tour, au cœur de l’action et non pas des tribunaux.

Une chose est sûre, choisir, vous le pourrez à ce troisième tour !