C’est à Waldighoffen qu’est né Nathan Katz qui reste l’un des derniers grands poètes du Sundgau.
Ardent défenseur de l’alsacien, il estimait que l’alsacien était une langue à part entière, plus vieille encore que l’allemand standard et qu’on pouvait parfaitement exprimer toute la gamme des sentiments dans notre belle langue.
Fidèle à l’esprit de Nathan Katz, nos propositions répondent aussi à l’appel de Jean-Marie Woehrling, président de Culture et Bilinguisme d’Alsace et de Moselle — René Schickele Gesellschaft (mais aussi de l’Institut du Droit Local d’Alsace Moselle).
Pourquoi s’intéresser à la langue et à la culture régionale ?
Parce que la langue nous permet de passer la frontière et de trouver des emplois plus stables et plus rémunérateurs pour nos jeunes bilingues. Parce que la culture régionale, est le nom qui désigne nos racines, celles où nos puisons la Vie de la civilisation alsacienne que nous formons.
Comment utiliser cette dimension comme facteur d’intégration et d’épanouissement ?
Nous proposons des jumelages avec des communes de Suisse ou d’Allemagne pour rendre prégnante cette nécessité de parler ce qui reste notre langue maternelle et qui nous a été arrachée. Nous proposons des échanges scolaires avec ces pays, pour tisser des liens d’amitié au-delà des frontières.
Que faisons-nous, que pourrions-nous faire davantage dans notre commune pour notre langue et notre culture ?
Nous avons la chance d’avoir un groupe scolaire déjà bilingue ainsi qu’une crèche bilingue, ce qui permet à nos enfants de sortir du CM2 avec des bases en allemand qui permettent déjà des échanges. Il faudra nous battre pour que cette chance puisse de poursuivre au collège puis au lycée. Ça a déjà été possible, mais l’état français a réellement du mal à additionner les langues. Pour lui, le français doit écraser toutes les autres langues qu’il qualifie d’ailleurs de régionales, alors que l’Alsacien existait bien avant le français.
Son idée de proposer une partie du site internet en allemand est une idée que nous retenons et qui sera mise en œuvre, nous l’espérons, avec le concours des habitants.
Jean-François Mattler est en relation directe avec Jean-Marie Woerhling, mais aussi la Présidente du Fonds International de la Langue alsacienne, Christianne Metzger, sans oublier le cofondateur des écoles ABCM Zweisprachigkeit (Association pour le Bilinguisme en Classe dès la Maternelle), Richard Weiss et les multiples personnalités et historiens d’Alsace comme Bernard Wittmann, Joseph Schmietbiel ou plus proche Patrick Guérin qui anime avec brio des conférences sur l’histoire d’Alsace. Avec eux, il continuera à être un ardent défenseur de l’Alsace.
Notre équipe se fait fort de faire honneur à Nathan Katz en poursuivant son combat pour notre langue et notre culture, non pas comme un combat d’arrière-garde et un repli sur nous-mêmes, mais bel et bien pour permettre à notre jeunesse, eut égard à notre position géographique et à nos prospères voisins allemands, de pouvoir s’ouvrir aux autres et se préparer un bel avenir en maîtrisant d’emblée plusieurs langues.
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